La fédération des Hauts de Seine et le comité régional IDF de la Ligue des droits de l’Homme présents à l’appel de plus de 50 organisations pour la liberté de manifester et contre la loi dite « anticasseurs »qui restreint nos libertés le samedi 13 avril.
J’ai décidé de ne plus reprendre ma carte au Parti
Socialiste, après 18 ans d’adhésion.
Cela été dur de prendre cette décision, mais de toute évidence je suis arrivée au bout d’un cycle, dans lequel je pense j’ai porté politiquement tout ce que j’ai pu au sein de cette formation et beaucoup malheureusement en dehors de cette formation.
C’est à 15 ans au moment où je me disais que je voulais changer le monde* que j’ai eu mon premier contact avec la section PS de Nanterre, sympathisante, puis adhérente en 2001.
Membre active de la CA, je participe à toutes les campagnes.
Élue conseillère municipale en 2008, je suis élue adjointe au maire à la santé en 2014.
Secrétaire de section en 2015, porte parole d’Arnaud Montebourg aux primaires, je suis candidate aux élections législatives en 2017, au moment où le PS est au plus bas, il ne fallait pas renoncer à la présence des socialistes, malgré un quinquennat plus que mitigé de François Hollande.
Un quinquennat où nombre de nos valeurs et principes sont
partis en éclat, déchéance de nationalité, loi travail, droit de vote des
étrangers non porté au débat, CICE, la non renégociation du traité européen,
pour ne citer que ceux-là.
J’ai cru à la renaissance, mais le naturel revient vite
au galop, batailles d’ego, humiliations, persistent malgré un PS faible dans
les urnes.
Dernier évènement en date le soutien de Ségolène Royal à la liste LREM pour les futures élections européennes , alors qu’elle était censée porté la liste du PS, il y a tout juste deux mois. Preuve s’il en est que les responsables qui ont fait leur carrière grâce au PS n’ont même pas la décence de préserver ceux qui militent encore et qui sincères dans leur engament souhaitent la renaissance de leur parti.
Cette incapacité à pouvoir tourner la page du quinquennat très tôt d’une seule traite, n’ont pas permis au redémarrage, malgré un inventaire arrivé bien trop tard et pour certains malvenu.
Cette résistance à l’union de toutes les gauches, comme par exemple, l’impossibilité de se ranger de suite derrière un candidat de gauche face à LREM (second tour de la partielle de la première circonscription de l’Essonne, en novembre 2018), a contribué à maintenir la défiance déjà très forte de l’électorat de gauche envers le PS.
Un parti dit de gauche, parle avec des mots de gauche, personne n’en aurai voulu à François Hollande de parler Gauche, il était le représentant de tant d’espoirs après les années Chirac et Sarkozy, on avait le droit et le devoir de porter une politique gauche, le montrer fièrement.
Je salue les camarades socialistes en Europe que j’ai rencontré ces dernières années avec qui j’ai noué des liens d’amitiés, comme les amies de l’international socialistes des femmes.
Mais aussi ceux de Nanterre et des Hauts de Seine qui m’ont soutenu sans faille, bienveillants, qui pour un certains nombres ne sont plus là, des personnes investies, soucieuses de faire vivre les valeurs socialistes à travers leur attitude et leur actions, de manière anonyme.
Mais j’y ai aussi croisé des apparatchiks et des
tacticiens politiciens portant aucun combat, aucune idée, et tant mieux, ça m’a
permis de voir ce que je ne voulais surtout pas devenir.
Je suis socialiste et écologiste, et je continuerai à représenter à Nanterre cette gauche socialiste, par mon action comme je l’ai fait pendant mes plus belles années de militantisme local et national.
Je tourne la page d’un premier chapitre certes long, mais
qui me permettra de commencer un autre chapitre, avec la même énergie du début,
la même volonté de changer le monde**.
Habiba BIGDADE Adjointe au maire déléguée à la Santé -Ville de Nanterre Conseillère territoriale- Paris Ouest La Défense
* à partir d’une lettre de 26 ans d’âge de Laurent
Elghozi alors adjoint au maire de
Nanterre à la santé, venu faire de la prévention sida dans ma classe de 3eme au
collège André Doucet, pour m’inviter à une réunion.
Je voulais m’engager pour travailler dans l’humanitaire
et admirative de Kouchner à l’époque (j’avais
3 amoureux BBH : Bono, Bernard Kouchner et Henri Leconte, merci de ne pas
vous moquer) j’étais ravie de le rencontrer à la salle du parc des anciennes
mairies, lors de la campagne des législatives 1993 de Michel Sapin, de là j’ai
rencontré des responsables socialistes je suis restée sympathisante plusieurs
années avant d’adhérer en 2001.
**un de mes premiers engagements politiques c’était la mise en place de
la taxe Tobin (taxation sur les transactions financières) et
l’annulation de la dette des pays en voie de développement en 2000,
j’étais alors adhérente d’Attac, ce qui m’a amené à rencontrer la LDH.
Je me suis rendue début mars à Essaouira pour le tournoi international U16 Basket, organisé entre autres par l’association Césam.
Victoire de la SEED Academy Sénégal ?? face à nos françaises de la CTC @Mont Valérien ??. Mais aucun perdant ! Tout le monde a été récompensé y compris les bénévoles, le croissant rouge, les petites mains et les femmes et les hommes de l’ombre. La #solidarite et la #fraternite était au cœur de cet événement merci à tous ceux qui ont pu rendre possible un tel événement qui se voulait populaire. En présence de monsieur André Azoulay qui a fait l’honneur d’être présent à la finale et à la remise des récompenses et de Astou Ndiaye grande championne internationale de Basket. Bravo pour cette première édition du @tournoi international de Basket Ball filles U16, que j’ai eu plaisir d’accompagner en tant que membre du Cercle Eugene Delacroix , adjointe au maire de #Nanterre et originaire d’#Essaouira
Réponse suite à une question orale sur le manque de médecins dans le quartier du parc
La municipalité a effectivement été saisie de cette problématique. Pour reprendre le titre du dossier paru jeudi dernier dans Le Parisien : La désertification médicale n’épargne plus les grandes villes. Cette situation est la conséquence de multiples facteurs.
1/ Tout d’abord, nous payons encore la baisse du numerus clausus décidée dans les années 80 et 90, qui a fait passer le nombre d’admis aux études de médecine de 8671 en 1977 à 3576 en 1997. Il s’agissait, pour les différents gouvernements qui ont mis en œuvre cette baisse, de réduire les dépenses de santé en réduisant l’offre de soins, pensant que la présence d’un médecin à proximité augmentait la demande soins. Depuis le numerus clausus a augmenté, mais les résultats de cette hausse mettront du temps à se diffuser sur tout le territoire.
2/L’autre facteur, c’est la liberté d’installation des médecins dans le territoire de leur choix. Pourtant, c’est bien la puissance publique qui finance les études des futurs médecins et qui garantit, via l’assurance-maladie, la solvabilité de leurs patients. Mais aucun gouvernement n’a eu le courage d’exiger des nouveaux médecins, en contrepartie, qu’ils exercent pendant quelques années au moins dans les territoires les moins pourvus.
3/Enfin, il est indéniable que le quartier du Parc souffre d’une image dégradée qui contribue à dissuader les médecins d’y ouvrir leur cabinet, à cela s’ajoute que les nouveaux médecins ne souhaitent plus s’installer seuls quel que soit le quartier.
Comme vous le savez la municipalité a engagé un projet de renouvellement urbain à l’échelle du quartier. Ce projet ambitieux vise notamment à diversifier les types de logements pour favoriser la mixité sociale et de nouveaux services aux habitants. Dans ce cadre, il est ainsi prévu la création, dans une des tours Aillaud, d’un cabinet pluridisciplinaire, à l’image du Médipole installé dans le quartier Université. Mais sans attendre, nous sommes très actifs pour favoriser l’installation de médecins de ville dans ce quartier du Parc et ses abords immédiats. C’est ainsi que nous avons accompagné l’installation d’un cabinet médical comprenant deux généralistes et un podologue au 124 avenue Clémenceau.
Je peux également vous annoncer qu’au RDC du programme de logements neufs qui est lancé rue Craïova, dans le quartier Parc Sud, 400 mètres carrés sont réservés aux professions médicales, la moitié de cette surface étant déjà signée avec un Ostéopathe, l’autre moitié étant en cours de commercialisation.
Enfin, je peux également vous dire que dans un autre programme de logements neufs qui sera livré dans un an, Boulevard Mansart, les surfaces en RDC seront dédiées à une micro crèche et à une activité médicale. Nous poursuivons donc nos efforts pour attirer l’installation dans ce quartier de médecins généralistes libéraux.
Vous savez par ailleurs que Nanterre investit depuis longtemps dans la santé de ses concitoyens – bien que la santé ne soit pas une compétence municipale – avec, notamment, ses 3 centres municipaux de santé, dont celui du Parc. Heureusement que l’offre municipale existe pour pallier le départ des médecins libéraux. Les centres de santé municipaux proposent, aux tarifs conventionnés de secteur 1, c’est-à-dire sans dépassement d’honoraires, des consultations de médecine générale et de spécialistes. Ils peuvent également être considérés comme médecins-traitants.
Aujourd’hui, l’offre en médecine générale au centre municipal de santé du Parc équivaut à 2, 5 médecins équivalent temps plein. Dans l’immédiat, nous avons prévu d’augmenter le nombre de vacations de médecine générale proposées dans ce centre de santé, avec les praticiens existants. Dans un second temps, l’équipe actuelle pourrait être complétée par un nouveau praticien, qui, au vu de la contrainte des locaux, assurerait consultations et visites à domicile.
Tribune du groupe socialiste et divers gauche – Nanterre Info- Janvier 2019
Le mouvement des gilets jaunes: Les conséquences d’une politique « ni de gauche ni de droite »
Depuis quelques semaines notre pays vit au rythme
du mouvement des gilets jaunes.
La baisse du pouvoir d’achat, la stagnation des
salaires, la fermeture des services de proximité, la fiscalité explosée, autant
de raisons qui ont décidé ces femmes et ces hommes à élire domicile sur des ronds-points
et aux péages d’autoroutes. Ils
dénoncent, à raison, haut et fort cette politique fiscale qui les étrangle et
qui préserve les contribuables les plus riches
Considérant n’être plus représentés par personne et
animés par un sentiment de défiance à l’égard des institutions, ils se sont retrouvés, malgré eux, porte
drapeau d’un mouvement prenant jour après jour de plus en plus d’ampleur.
Face à cette crise aux
causes multiples et cette colère contagieuse, nous considérons que les
réactions du gouvernement et du Président ont été inappropriées
En
résistant trop longtemps face à la fronde contre l’augmentation des taxes du
carburant pour tout compte fait reculer, le
Président, enfermé dans un silence arrogant, a pris le risque d’embraser le
pays. Débordé par une violence inacceptable attisée par des extrémistes, notre
socle républicain a vacillé.
Après
ces premiers atermoiements, le Président lors de son allocution a tenté d’éteindre
la grogne en proclamant un état d’urgence sociale. Bien qu’il ait consenti un
effort financier non négligeable, les
mesures annoncées n’auront a priori que peu d’effet sur la fracture sociale et
territoriale qui abime notre pays. Face à cette deuxième tentative, si ce
dernier ne prend pas la juste mesure du malaise et ne cherche pas à en
comprendre ses raisons pour les traiter en profondeur il perdra définitivement
le cap.
Il ne s’agit pas de renoncer
à la transition energetique, il s’agit de la financer autrement avec notamment un plan de grande
envergure alimenté par l’ISF, par les fruits de la lutte contre l’évasion
fiscale, et en renonçant à la transformation du CICE.
Nous
saluons à cet égard la motion de censure déposée par l’union de la gauche au
parlement pour alerter le gouvernement sur la mauvaise direction prise.
Cependant
il faut garder l’espoir que ce mouvement soit finalement entendu. En annonçant
vouloir confier aux élus locaux et aux corps intermédiaires la mise en place d’états
généraux dans tous les territoires, comme ils le réclamaient depuis près d’un
mois, Emmanuel Macron parviendra, peut-être à renouer le dialogue avec les Français et à
redonner ainsi un sens à son mandat.
Si Nanterre n’a pas connu de
véritables barrages de gilets jaunes, avec un taux de pauvreté supérieur à
20 % et un taux de chômage de 16 % la crise sociale n’épargne pas
notre territoire. Par sa politique
sociale volontariste, notre ville est d’ailleurs en première ligne pour en
atténuer les effets.
A l’aube de cette nouvelle
année, il nous reste plus qu’à nous souhaiter collectivement des jours meilleurs. A chacun
d’entre vous, nous vous présentons
tous nos vœux de bonheur et de réussite et soyez assurés de notre indéfectible
soutien.