Suppression des subventions politique de la ville pour les actions de préventions santé

Je suis intervenue hier soir au conseil municipal pour dénoncer la suppression pure et simple des subventions des l’Etat politique de la ville dans le cadre de nos actions de préventions santé :
Atelier Santé Ville (23 000 €)

Programme prévention de l’obésité (- 8 000 euros)

Prévention bucco-dentaire (- 6 000 euros)

Promotion de la santé mentale (- 4000 euros)

Programme de promotion de la santé des jeunes en insertion (- 6 000 euros)

Pour ce dernier programme voilà à quoi correspond 6000€ :

 – une suppression de 50% de créneaux consultations de prévention bucco-dentaire annuels (40 jeunes n’auraient pas accès à cette consultation)

– une suppression d’une consultation médicale sur 3. (60 jeunes n’auraient pas accès à cette consultation)

– le coût de la permanence ESJ à la mission locale (260 jeunes de la mission locale n’auraient pas été sensibilisés)

C’est vraiment notre politique de santé volontariste, qui vise la réduction des inégalités territoriales de santé, l’accessibilité pour tous à la prévention et aux soins, qui sera malmenée.

#CasierJudiciaireVierge

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A quelques jours des élections législatives sur la 4e circonscription des Hauts-de-Seine ( Nanterre et Suresnes), la candidate Habiba Bigdade créée l’événement en publiant son casier judiciaire pour montrer la voie qui devrait être celle de tous les candidats !

Intégrité, honnêteté et droiture sont les valeurs incarnées par Habiba Bigdade.

#CasierJudiciaireVierge
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Quand la France périphérique s’éveillera, la gauche gagnera

https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/02/06/quand-la-france-peripherique-s-eveillera-la-gauche-gagnera_5075463_3232.html

Par Nicolas Brien, Habiba Bigdade, Maud Clavequin et Marc-Henri Duvernet, candidats aux législatives.

Il existe une France qui ne s’intéresse pas aux primaires des partis politiques. Les partis politiques le lui rendent bien, et s’intéressent de moins en moins à elle.

Cette France se trouve de l’autre côté des périphériques, loin des transports en commun, loin des CDI, loin des métropoles. Cette France des banlieues, des territoires périurbains et ruraux est majoritaire sociologiquement mais minoritaire politiquement. Autrefois, on l’appelait la « France populaire », aujourd’hui on l’appelle la « France périphérique ».

Ainsi, un parisien sur dix a voté au premier tour de la primaire de gauche, tandis qu’au niveau national, on atteint 3,5 %. De façon symétrique, à la primaire de droite, les Hauts-de-Seine se sont trois fois plus mobilisés que le Pas-de-Calais. Une fois les primaires passées, la « France périphérique » redeviendra centrale, le temps de la campagne présidentielle. Avec un taux de participation de plus de 80 %, c’est la seule élection où les catégories populaires s’expriment et jouent un rôle déterminant.

Ségrégation socialeJeunes responsables politiques de gauche, issus de la France périphérique, nous voulons la remettre au cœur du débat présidentiel, car cette France glisse doucement à l’écart du regard de la République.

Dans nos territoires, depuis la crise de 2008, la puissance publique n’a plus réellement de moyens pour lutter contre les mécanismes de ségrégation sociale. Alors que les « déserts » ferroviaires, médicaux, sociaux s’étendent, le mot « fonctionnaire » n’a quasiment pas été prononcé dans les débats des primaires de la gauche. Soumis à la révision générale des politiques publiques (RGPP) et au gel du point d’indice, menacés dans leur existence même par la droite thatchérienne, placés en première ligne des tensions sociales, les infirmières, les pompiers, les gendarmes, les enseignants…

Inauguration du Jardin de l’espoir au CASH de Nanterre

Vous trouverz ici mon intervention lors de l’inauguration du Jardin de l’espoir au CASH de Nanterre , le 4 octobre 2016

Madame la Directrice,

Mesdames et Messieurs, chers amis,

Le Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre a été fortement ébranlé par la décision de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France de mettre fin à l’activité du service chirurgie au sein de cet établissement.

Cette décision a été prise en dépit des promesses qui avaient été faites, et du projet d’établissement construit autour du maintien de cette activité. Elle a été prise , sans tenir compte de l’avis et des attentes de la ville de Nanterre, sans avoir entendu la mobilisation citoyenne qui s’est exprimée à plusieurs reprises, et tout récemment encore à travers les deux nuits « Hôpital debout ».

Malgré cela, l’équipe municipale poursuit son action pour que notre ville continue d’avoir sur son territoire un hôpital digne de ce nom. La forte implication de la ville dans la réalisation de ce jardin de l’espoir s’inscrit dans cette démarche. Notre présence à cette inauguration témoigne de l’attachement de Nanterre, de son maire, de ses élus, à notre hôpital.

Aujourd’hui, néanmoins, le CASH est toujours un hôpital avec un service d’urgence, une maternité, un plateau d’examen ambulatoire de jour, des services de cardiologie, diabétologie, de médecine interne et d’endoscopie, un centre ambulatoire de prise en charge des maladies chroniques, un service d’imagerie, un laboratoire d’analyse médicale, et trois vacations d’orthopédie

Cette offre de soins doit être préservée, ce qui n’est pas gagné d’avance. C’est pourquoi nous continuerons d’agir pour que la ville-préfecture des Hauts-de-Seine dispose d’un hôpital en mesure de répondre aux besoins de sa population.

A plus long terme, ce combat pour l’hôpital passe par sa restructuration.

D’une part en regroupant les activités du CASH afin de rendre cet établissement plus fonctionnel pour ceux qui y travaillent et ceux qui y sont accueillis,

D’autre part en l’ouvrant sur le quartier, en améliorant ses abords, en le rendant plus attractif.

C’est à ce projet urbain indispensable pour relancer l’hôpital que travaillent actuellement la société d’aménagement de la ville de Nanterre, les services de la ville, en étroite concertation avec la direction du CASH.

Mais sans tambour ni trompette, modestement, à son échelle, ce jardin de l’espoir permet d’anticiper cette ouverture au quartier en faisant entrer la ville dans le CASH.

La Régie de quartier et les associations du Petit-Nanterre se sont en effet spontanément emparées de ce projet, imaginant de futurs partenariats.

Demain, je l’espère, les écoliers du Petit-Nanterre viendront visiter ce jardin et rencontrer ceux qui y travaillent.

Mais le réaménagement du CASH, vital pour son avenir, s’il est porté par la ville de Nanterre, ne se fera pas sans l’implication, notamment financière, des autres acteurs de ce dossier. Je pense en particulier à l’Agence régionale de santé, et à la ville de Paris qui, si elle n’est plus propriétaire des terrains du CASH, garde néanmoins son mot à dire sur leur destination.

Mais ces institutions sont souvent lentes à réagir. Rien ne serait pire que de laisser la direction de l’hôpital se dépatouiller avec un environnement et des bâtiments inadaptés.

C’est pourquoi nous restons vigilants et mobilisés, afin que chacun prenne ses responsabilités.

Je vous remercie.