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Je ne serai plus candidate aux élections municipales – Nanterre

Le 15 et 22 mars prochain auront lieu les élections municipales.
Je ne serai pas candidate à un nouveau mandat en mars 2020. J’aurais souhaité engager un dernier mandat au service des nanterriens, mais les circonstances politiques locales ne l’auront malheureusement pas permis.

J’ai été très fière d’avoir représenté les nanterriennes et les nanterriens, depuis maintenant 12 ans, d’abord comme conseillère municipale en charge du quartier du Chemin de l’ile, puis adjointe déléguée à la santé et aux politiques de prévention santé.

Je me suis attachée à exercer mon mandat avec éthique et respect dans le souci permanent de l’intérêt général.

J’ai pris plaisir à recevoir tous les nanterriens qui le souhaitaient tous les lundis sans conditions, avec bienveillance.

Je tiens à remercier l’ensemble des agents des différents services de la ville avec qui j’ai eu le plaisir de travailler, et en particulier le service santé qui sur ce dernier mandat m’a fait découvrir le domaine passionnant de la santé publique.

Je souhaite bon courage à ceux qui se lancent dans cette aventure, et sacrifieront de leur temps professionnel et personnel pour l’intérêt général, en étant à l’écoute des habitants à toute heure.

Militante politique bien avant d’être élue, je reste fidèle à Nanterre et aux nanterrien.nes, nous aurons bien des combats et des projets à mener ensemble.

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Désert médical à Nanterre

Conseil municipal 12 février 2019 

Réponse suite à une question orale sur le manque de médecins dans le quartier du parc   

La municipalité a effectivement été saisie de cette problématique. Pour reprendre le titre du dossier paru jeudi dernier dans Le Parisien : La désertification médicale n’épargne plus les grandes villes. Cette situation est la conséquence de multiples facteurs.

1/ Tout d’abord, nous payons encore la baisse du numerus clausus décidée dans les années 80 et 90, qui a fait passer le nombre d’admis aux études de médecine de 8671 en 1977 à 3576 en 1997. Il s’agissait, pour les différents gouvernements qui ont mis en œuvre cette baisse, de réduire les dépenses de santé en réduisant l’offre de soins, pensant que la présence d’un médecin à proximité augmentait la demande soins. Depuis le numerus clausus a augmenté, mais les résultats de cette hausse mettront du temps à se diffuser sur tout le territoire.

2/L’autre facteur, c’est la liberté d’installation des médecins dans le territoire de leur choix. Pourtant, c’est bien la puissance publique qui finance les études des futurs médecins et qui garantit, via l’assurance-maladie, la solvabilité de leurs patients. Mais aucun gouvernement n’a eu le courage d’exiger des nouveaux médecins, en contrepartie, qu’ils exercent pendant quelques années au moins dans les territoires les moins pourvus.

3/Enfin, il est indéniable que le quartier du Parc souffre d’une image dégradée qui contribue à dissuader les médecins d’y ouvrir leur cabinet, à cela s’ajoute que les nouveaux médecins ne souhaitent plus s’installer seuls quel que soit le quartier.

Comme vous le savez la municipalité a engagé un projet de renouvellement urbain à l’échelle du quartier. Ce projet ambitieux vise notamment à diversifier les types de logements pour favoriser la mixité sociale et de nouveaux services aux habitants. Dans ce cadre, il est ainsi prévu la création, dans une des tours Aillaud, d’un cabinet pluridisciplinaire, à l’image du Médipole installé dans le quartier Université. Mais sans attendre, nous sommes très actifs pour favoriser l’installation de médecins de ville dans ce quartier du Parc et ses abords immédiats. C’est ainsi que nous avons accompagné l’installation d’un cabinet médical comprenant deux généralistes et un podologue au 124 avenue Clémenceau.

Je peux également vous annoncer qu’au RDC du programme de logements neufs qui est lancé rue Craïova, dans le quartier Parc Sud, 400 mètres carrés sont réservés aux professions médicales, la moitié de cette surface étant déjà signée avec un Ostéopathe, l’autre moitié étant en cours de commercialisation.

Enfin, je peux également vous dire que dans un autre programme de logements neufs qui sera livré dans un an, Boulevard Mansart, les surfaces en RDC seront dédiées à une micro crèche et à une activité médicale. Nous poursuivons donc nos efforts pour attirer l’installation dans ce quartier de médecins généralistes libéraux.

Vous savez par ailleurs que Nanterre investit depuis longtemps dans la santé de ses concitoyens – bien que la santé ne soit pas une compétence municipale – avec, notamment, ses 3 centres municipaux de santé, dont celui du Parc.  Heureusement que l’offre municipale existe pour pallier le départ des médecins libéraux. Les centres de santé municipaux proposent, aux tarifs conventionnés de secteur 1, c’est-à-dire sans dépassement d’honoraires, des consultations de médecine générale et de spécialistes. Ils peuvent également être considérés comme médecins-traitants.

Aujourd’hui, l’offre en médecine générale au centre municipal de santé du Parc équivaut à 2, 5 médecins équivalent temps plein. Dans l’immédiat, nous avons prévu d’augmenter le nombre de vacations de médecine générale proposées dans ce centre de santé, avec les praticiens existants. Dans un second temps, l’équipe actuelle pourrait être complétée par un nouveau praticien, qui, au vu de la contrainte des locaux, assurerait consultations et visites à domicile.

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Situation dramatique des mineurs étrangers isolés dans le 92

Conseil municipal du 11 décembre 2018

Intervention pour approuver le vœu de la majorité rappelant au Conseil Départemental 92 ses responsabilités concernant la prise en charge aujourd’hui insuffisante des mineurs isolés étrangers.

Intervention de Habiba Bigdade

VIDEO

Monsieur le maire, mes chers collègues

 L’urgence sociale que vient de décrire notre collègue retient bien évidement toute l’attention de notre groupe et nous  voterons sans réserve ce vœu.

En tant qu’élus locaux nous devons  œuvrer main dans la main avec le réseau associatif  pour exiger que chacun de ces jeunes bénéficient de la protection à laquelle ils ont droit.

Il est impensable et insupportable qu’aujourd’hui dans le pays des droits l’homme nous répondions à ces  adolescents en très grande fragilité que nous ne sommes pas en mesure de les protéger.

Je rappelle que nous fêtions hier le 70 ème anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’homme, et le droit des enfants en fait partie, ces mêmes enfants qui ont droit à la scolarité et à être protégés.

C’est d’autant plus intenable quand cette situation se passe dans le  département des hauts de Seine, deuxième départements plus riches de France, et dont la situation financière confortable laisse penser qu’il serait en mesure d’adopter une politique plus volontariste.

Et dans nos centres de santé, à l’espace santé jeunes , nous voyons une recrudescences de ces jeunes envoyés par l’ASE par le biais d’un courrier type sans élément clair concernant l’identité du jeune, ou l’existence d’une couverture sociale et présentant un motif sommaire de demande de consultation, toujours présenté comme urgent.

Comme aucun de ces jeunes n’a pu se présenter accompagné d’un référent de l’ASE la prise en charge de cette accompagnement est faite en partie par le personnel municipal, le CD ne prend même pas ses responsabilités pour ceux qu’il est censé prendre en charge.

Aussi, au-delà d’exiger que des moyens  humains soient octroyés à la hauteur de l’ampleur de la situation, nous devons exiger que chacune des situations soient étudiées avec une grande bienveillance dénudée de toute suspicion.

Car nous ne pouvons tolérer que ces jeunes arrivants soient considérés d’abord comme des fraudeurs, à qui on doit faire passer des tests osseux, alors qu’ils doivent être d’être accueilli comme des enfants sans repères et sans famille.

Refusant de croire que le sort réservé, à ces adolescents qui se présentent à l’aide sociale à l’enfance tous les matins totalement démunis, soit le fruit d’un manque de volonté politique de la part des élus du département, nous les exhortons de les d’accueillir avec la dignité que leur parcours de vie imposent.

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Nanterre sans perturbateurs endocriniens !

Conseil municipal du 11 décembre 2018

Délibération 243

Signature de la charte d’engagement : Villes et Territoires »sans perturbateurs endocriniens »

Intervention de Habiba Bigdade

Je vous propose ce soir que la ville signe la charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens ».

Dans l’eau, l’air, les maisons ou les parcs et même dans vos assiettes, les perturbateurs endocriniens (PE) sont partout.

Toutes les études scientifiques convergent pour affirmer qu’ils sont les principaux responsables de l’explosion de nombreuses maladies chroniques : Troubles neurologiques, dérèglement hormonal, puberté précoce, stérilité, cancers…

D’ailleurs en 2016 nous avions organisé à la maison de la musique un colloque sur la santé et les différents intervenants nous alertaient déjà sur les conséquences à long terme de l’assimilation de ces PE.

Les effets produits sont désormais quantifiables, le taux de fertilité des hommes a baissé de 40 %.

En 25 ans, le taux des cancers hormonaux-dépendants a doublé pour le sein et a été multiplié par 5 pour la prostate!

Notre pays a été précurseur en publiant dès 2014 une Stratégie nationale pour « réduire l’exposition de la population et de l’environnement aux Perturbateurs Endocriniens »

Cela a conduit notamment à l’interdiction du bisphénol A dans les matériaux en contact direct avec des denrées alimentaires (comme les biberons) puis, en 2015, à l’arrêt de l’usage des produits phytosanitaires dans les collectivités.

C’est dans ce sens, que la municipalité de Nanterre s’engage  pour les nanterriens dans le respect de cette charte, à l’instar de plus de quinze collectivités dont Paris, Strasbourg et la région Ile de France.

A l’initiative du « Réseau Environnement Santé » Cette charte engage les signataires à la mise en place d’un plan d’actions dans l’année.

La ville de Nanterre s’engage donc à la mise en place courant 2019 d’un plan incluant les 5 dispositions suivantes :

1/ Dans un premier temps, restreindre, puis à terme, tendre à éliminer l’usage des produits phytosanitaires et biocides qui contiennent des perturbateurs endocriniens

2/ Réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation en développant la consommation d’aliments biologiques et en interdisant à terme l’usage de matériels pour cuisiner et chauffer comportant des perturbateurs endocriniens.

3/ Favoriser l’information de la population, des professionnels de santé, des personnels des collectivités territoriales, des professionnels de la petite enfance, des acteurs économiques de l’enjeu des perturbateurs endocriniens.

4/ Mettre en place des critères d’éco conditionnalité éliminant progressivement les perturbateurs endocriniens dans les contrats et les achats publics.

5/ Informer tous les ans les citoyens sur l’avancement des engagements pris

Nous n’avons pas attendu cette charte pour mettre en œuvre certains de ces engagements mais en nous inscrivant dans cette démarche collective, nous rappelons que notre santé et celle de nos enfants est l’affaire de tous et qu’il devient urgent de multiplier ces actions, partout.

 

Je vous propose d’autoriser le maire à signer la dite charte et de consentir à mener le plan d’action sur le long terme visant à éliminer l’exposition aux perturbateurs endocriniens.