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Apéro expo, le handicap psychique s’exprime 

APERO /EXPOJEUDI 19 OCTOBRE à partir de 18h à l’AGORA

Dans le cadre de la semaine de la santé mentale, venez découvrir les œuvres de l’atelier créatif de l’ESAT Camille Hermange autour d’un buffet !

 Le Conseil local en santé mentale et l’ESAT Camille Hermange qui accueille des personnes en situation de handicap psychique, organisent une exposition des œuvres de l’atelier créatif de l’établissement.

Ouverte à tous, cette exposition a pour but de destigmatiser les personnes qui souffrent de troubles psychiques en présentant le fruit de leur travail plutôt que de parler de leur maladie. C’est également l’occasion de valoriser le travail d’un des ESAT de la ville de Nanterre.  

L’APERO / EXPO est ouvert à tous pour sensibiliser un maximum de personnes aux problématiques de santé mentale qui nous concerne tous !

• Les maladies psychiques (dépression, anxiété, troubles bipolaires, schizophrénie, troubles du comportement alimentaire…) concernent environ 1 personne sur 4 dans le monde, quel que soit le pays ou la culture (OMS).

• En 2020 la dépression sera la 2ème cause de maladie et d’arrêt de travail (OMS).

Outre l’expo/apéro

Une table ronde – Mardi 17 octobre à 14h

Le CLSM organise une table ronde sur la question des droits des usagers et des mesures de protection. Elle est animée par une médiatrice de l’association les Médiateurs dans la ville. Elle est destinée aux travailleurs de l’ESAT, aux adhérents du GEM Lebon Accueil mais reste ouverte à toute personne intéressée par ce thème.

Vendredi 20 octobre à 10h

Rencontre entre futurs travailleurs sociaux et professionnels du handicap psychique

Dans le cadre du parcours Handicap psychique proposé par le CLSM au BTS CESF du Lycée Joliot Curie, une visite de l’exposition est organisée pour les étudiants de 1ère et 3ème année. C’est aussi l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des professionnels du champ du handicap psychique.

Au plaisir de vous y voir.

Habiba BIGDADE

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Suppression des subventions politique de la ville pour les actions de préventions santé

Je suis intervenue hier soir au conseil municipal pour dénoncer la suppression pure et simple des subventions des l’Etat politique de la ville dans le cadre de nos actions de préventions santé :
Atelier Santé Ville (23 000 €)

Programme prévention de l’obésité (- 8 000 euros)

Prévention bucco-dentaire (- 6 000 euros)

Promotion de la santé mentale (- 4000 euros)

Programme de promotion de la santé des jeunes en insertion (- 6 000 euros)

Pour ce dernier programme voilà à quoi correspond 6000€ :

 – une suppression de 50% de créneaux consultations de prévention bucco-dentaire annuels (40 jeunes n’auraient pas accès à cette consultation)

– une suppression d’une consultation médicale sur 3. (60 jeunes n’auraient pas accès à cette consultation)

– le coût de la permanence ESJ à la mission locale (260 jeunes de la mission locale n’auraient pas été sensibilisés)

C’est vraiment notre politique de santé volontariste, qui vise la réduction des inégalités territoriales de santé, l’accessibilité pour tous à la prévention et aux soins, qui sera malmenée.

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Salah Hamouri- Des élus de Nanterre mobilisés pour sa libération

Nanterre le 9 octobre 2017,

Nous élus de Nanterre sommes attachés au respect des droits de l’Homme et du droit international.

De par sa tradition de coopération internationale, la ville de Nanterre a tissé des liens avec le peuple palestinien, notamment au travers d’une coopération décentralisée avec la ville d’Aïzarié, et est particulièrement attachée à la recherche d’une paix juste et durable entre Palestiniens  et Israéliens et à la reconnaissance de l’Etat de Palestine.

A ce titre, nous veillons à ce que les droits des justiciables palestiniens soient respectés au même titre que ceux dont bénéficient les justiciables israéliens.

Le mardi 5 septembre 2017 le  juge de la Cour de Jérusalem a décidé, que Monsieur Salah Hamouri, 32 ans jeune avocat franco-palestinien, arrêté le 23 août 2017 à son domicile par les autorités israéliennes,  devait purger la peine de trois mois de prison.

Le 18 septembre 2017, un tribunal de district de Jérusalem a confirmé son maintien en « détention administrative » pour une durée de 6 mois, sans inculpation ni jugement.

La France a pour tradition de défendre ses ressortissants, qu’ils soient détenus, poursuivis ou condamnés à l’étranger et qu’en cas de poursuites pénales devant un juge étranger, elle veille au respect des droits de la personne arrêtée, et met tout en œuvre pour s’assurer qu’elle soit jugée équitablement, dans un délai raisonnable.

Les autorités israéliennes, dont les autorités judiciaires, ne respectent pas les normes du droit international, telles que définies par l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) voté par l’Assemblée générale de l’ONU, qui leur font obligation de respecter le droit d’un individu accusé de se défendre selon les normes fondamentales d’un procès équitable, le droit à la défense de notre compatriote Salah Hamouri est violé à plus d’un titre.

La France ne peut pas tolérer qu’un de ses citoyens soient arbitrairement emprisonnés.

Nous, élus de Nanterre, appelons le Président de la République et le Ministre des Affaires étrangères, à se saisir directement de la défense de notre concitoyen, notamment en demandant explicitement et publiquement la libération de Salah Hamouri.

Habiba Bigdade, Zacharia Ben Amar, Rachid Tayeb, Rossana Morain, Dominique Debras, Patrice Marchal, Alexis Martin, Stéphanie Lamora, Samir Abdelwahed, Samia Kasmi, Samia Saidj, Kader Selmet,

 

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Déclaration de Patrick Jarry et Habiba Bigdade : « Nous refusons que le CASH redevienne un lieu derelégation »

Nanterre, le 12 juillet 2017

 

Une déclaration de Patrick Jarry et Habiba Bigdade : « Nous refusons que le CASH redevienne un lieu derelégation »

 

A compter du 1er juillet dernier et en vertu de la loi sur le statut de Paris et l’aménagement métropolitain, la présidence du Conseil d’administration du Centre d’accueil et de soins hospitaliers (CASH) de Nanterre est assurée par le maire de Nanterre. A cette occasion, Patrick Jarry, maire de Nanterre, et Habiba Bigdade, son adjointe déléguée à la santé, ont publié la déclaration ci-dessous.

 

Nous tenons à rendre hommage aux différents préfets de police de Paris qui, depuis 1887, ont présidé aux destinées de cet établissement unique en France et en Europe. Nous souhaitons que la présidence par le maire de Nanterre permette de mieux faire valoir les intérêts des Nanterriens et des Nanterriennes.

 

Lors de sa réunion du 29 juin dernier, la dernière à être présidée par le préfet de police, le Conseil d’administration du CASH a examiné les conclusions du Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers (COPERMO) chargé d’accompagner la transformation du CASH, qui s’était tenu le 23 mai dernier.

 

Si nous nous réjouissons du soutien de l’Agence régionale de santé (ARS) en faveur du projet de restructuration du CASH et du maintien de son périmètre d’activité, nous n’acceptons pas l’effort d’économie supplémentaire encore demandé au CASH et à ses salariés.

 

Nous tenons en effet à rappeler que la situation financière de l’établissement est en grande partie due à la décision de l’ARS de ne pas renouveler l’autorisation d’exercer l’activité de chirurgie en hospitalisation complète et en ambulatoire, effective à compter du 4 août 2016. Alors que le CASH était parvenu à réduire son déficit, celui-ci est reparti à la hausse du seul fait de cette décision malheureuse.

 

Profitant de ce déficit qu’elle a contribué à créer, l’ARS demande aujourd’hui au CASH de réviser le volet psychiatrique de son projet médical pour définir les modalités de participation du CASH à la relocalisation sur son site des secteurs de l’hôpital Roger Prévot.

 

Nous refusons catégoriquement ce chantage d’une ARS qui avance masquer pour transformer le CASH en hôpital psychiatrique pour tout le nord des Hauts-de-Seine.

 

Nous sommes conscients des difficultés que représente pour les patients et pour leur famille l’organisation de la psychiatrie dans le nord du département, qui voit des patients altoséquanais, selon leur ville de résidence, hospitalisés hors du département. C’est la raison pour laquelle nous ne nous sommes pas opposés à ce qu’en plus des patients dépendant du secteur de Nanterre, le CASH accueille, à partir de l’année prochaine, ceux du secteur de Courbevoie, actuellement hospitalisés à Clermont-de-l’Oise dans les Hauts-de-France. Avec cette relocalisation, le CASH va accueillir 67 lits d’hospitalisation en psychiatrie, dans le cadre d’un projet hospitalier qui reste équilibré.

 

Mais aujourd’hui, ce sont également les patients des secteurs de Gennevilliers, Villeneuve la- Garenne, Asnières, Clichy, Levallois-Perret, Bois-Colombes ou la Garenne-Colombes, actuellement rattachés à l’hôpital Roger Prévot de Moisselles, dans le Val d’Oise, que l’ARS voudrait rattacher au CASH.

 

Parallèlement, l’ARS refuse de s’engager sur l’avenir de la cardiologie, sans laquelle il n’y a pourtant pas d’hôpital viable, et considère sans le reconnaitre publiquement que la maternité, aujourd’hui incontournable eu égard aux fermetures des autres maternités des Hauts-de-Seine, n’a pas vocation à perdurer.

 

Après avoir été si longtemps un lieu de relégation pour les exclus, le CASH de Nanterre serait de nouveau réduit à un hôpital psychiatrique, un pôle d’accueil des sans-abris et un pôle de gériatrie alimenté par les deux précédents, au détriment du développement d’un hôpital moderne attendu par le bassin de population.

 

Ces perspectives ne sont pas admissibles. Dans l’intérêt des patients et de l’avis même des médecins psychiatres, le pôle psychiatrique doit garder une taille humaine. Avec le pôle social, ils ne sont envisageables qu’adossés à un hôpital digne de ce nom, à même de répondre aux besoins des personnes accueillies au CASH, des habitants de Nanterre et Colombes comme de ceux qui travaillent dans ces deux communes ou y étudient.

 

Considérés comme « sensibles », les quartiers voisins du Petit-Nanterre et du Petit- Colombes font l’objet d’ambitieux projets de rénovation urbaine qui commencent à se concrétiser. Dans ce contexte, ces quartiers longtemps stigmatisés n’ont pas besoin de voir réapparaitre en leur sein un nouveau lieu de relégation, mais bien au contraire, d’accueillir des activités qui contribuent à requalifier ces territoires. C’est le sens de l’accord passé avec la Ville de Partis pour rendre au CASH la pleine propriété de son foncier comme de la nomination du maire de Nanterre comme président de son conseil d’administration. C’est également le sens de notre volonté combattive de voir Nanterre et ses quartiers valorisés et bien dotés.

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Soirée Santé des Jeunes- Face au mal être des jeunes- 13 juin

  Pour la 5ème année, l’Espace Santé Jeunes relaie localement la Quinzaine de la Santé des Jeunes en lien avec la Fédération nationale des ESJ.

Cette année nous organisons une soirée tout public intitulée « Face au mal être des jeunes… », avec un focus sur deux sujets sensibles et connexes : le harcèlement scolaire et le risque suicidaire.

Nous vous invitons le Mardi 13 juin à participer à un temps de réflexion et d’échange :

–        19h : Rencontre conviviale à l’Espace Santé Jeunes autour d’une exposition (4, impasse du chemin de fer)

–        20h30 : Ciné-débat au cinéma les Lumières avec la diffusion du film « Detachment » (49, rue Maurice Thorez) et la participation de l’association Entr’Actes et du réseau de prévention du suicide du Parc

Espérant avoir le plaisir de vous retrouver pour ce rendez-vous annuel