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Mobilisations : 3, 16 et 30 janvier contre la loi Sécurité globale et les autres textes liberticides

C’est la trêve des confiseurs, mais pour autant il ne faut pas s’arrêter de dénoncer cette loi sécurité globale qui aussi a fait des petit avec 3 décrets du gouvernement sortis début décembre qui visent à élargir le fichage.

On a beaucoup parlé de l’article 24, concernant l’interdiction de filmer les forces de l’ordre en direct, sous peine 1 an de prison et 45 000€ d’amendes.

Mais c’est aussi la loi sécurité globale c’est aussi la privatisation de la sécurité des biens et des personnes, qui va nous tomber dessus, en gros il n’y aura plus de différences entre les détenteurs de la force publique et les agences de sécurité privés dans plusieurs domaines et pas de moindres.

Les agents de sécurité privée pourront faire des palpations, auront des missions de surveillance que seule la police nationale avait.

Ils pourront être armés, leur formation et leur sélection seront très éloignées de celles des forces publiques de l’ordre, et quand on sait que dans la police elle-même le niveau a baissé ( cf. l’ article de parisien du 28 décembre) on peut craindre le pire.

C’est un marché juteux estimé en milliards d’euros, la concurrence fait aussi craindre la création d’une multitude d’agence sans centralisation ni structuration.

On s’avance  donc plus vers un service de marché, alors que la sécurité des citoyens une mission de service public.

Il faut savoir aussi que vous pourrez être poursuivi si vous dites un mot de travers à un agent de sécurité privée, et oui, l’outrage pourra être aussi évoqué.

Alors que les forces de l’ordre sont là pour préserver l’intérêt public, les agents de sécurité privée ne sont là par principe que pour protéger des intérêts privés, pourront exercer leur mission sur tout le monde.

Aujourd’hui seule la parole de la police pèse, compte, et nous savons combien il y a aussi des mensonges qui sont découvert grâce aux vidéos, car les témoignages civils, pèsent peu

Nous avons eu l’exemple de l’histoire de Belfort, où seule la parole officielle a été relatée dans les médias dans un premier temps, pour une bagarre pour soi-disant car le plaignant musulman avait fêté noël, alors qu’il est apparu par la suite que c’était un fait divers d’une bagarre entre connaissances pour des raisons, non sensationnelles.

Bref pour vous dire que la vidéo est essentielle pour la justice pour contrebalancer les versions dites officielles, difficiles à déconstruire.

On a comme l’impression cette loi vise surtout la securité des forces de l’ordre et non la sécurité des citoyens.

Ce n’est pas pour rien que l’ONU, le conseil de l’Europe et autres défenseurs des droits denoncent ces atteintes à la liberté d’informer.

Dans cette loi, les drones pourront être déployés légalement dans l’espace public, en plus d’une augmentation de la surveillance de masse par les caméras fixes, on aura une surveillance de masse mobile.

La reconnaissance faciale associée, permettra l’identification de toutes les personnes dans une manifestation par exemple.

Les données collectées pourront être versées aux fichiers nouvellement élargis, on pourra donc savoir avec qui vous manifestez, vos opinions politiques, syndicales et même religieuses

La proposition de loi et les 3 décrets du 2 décembre seront contestés tant qu’ils ne seront pas abandonnés.

Les mobilisations de janvier continuent.

3 dates à retenir :

Le dimanche 3 janvier une marche blanche en hommage à Cédric Chouviat, organisée par la famille, rendez-vous 14h place de l’Uruguay dans le 16 ème arr. de Paris.

Le samedi 16 janvier la marche des libertés, partout en France en écho aux mobilisations de novembre

Le samedi 30 janvier à Paris, une manifestation de grande ampleur avec l’intervention de plusieurs personnalités

Communiqué de la Coordination Contre la Loi Sécurité Globale

Chaine YouTube de la Coordination Contre la Loi Sécurité Globale

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La LDH 92 se mobilise contre la proposition de loi Sécrurité globale

Vidéo enregistrée le 23 novembre 2020

La réponse de nos députés : La LDH 92 a écrit la semaine du 16 novembre aux 13 députés des Hauts-de-Seine pour les interpeler au sujet de la proposition de loi dite sécurité globale #pplloisecuriteglobale: Elsa Faucillon, Christine Hennion, Isabelle Florennes, Céline Calvez, Constance Le Grip, Jacques Marilossian, Jacques Maire, Thierry Solère, Florence Provendier, Laurianne Rossi, Jean-Louis Bourlanges et Frédérique Dumas. Seules Elsa Faucillon et Frédérique Dumas ont répondu. Le vote solennel de la loi aura lieu mardi 24 novembre, vous pouvez encore interpeler les députés via ce lien ✅ https://www.ldh-france.org/loi-securi… Mobilisons-nous! Restons en contact ! #StopLoiSecuriteGlobale

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Interpelons nos députés contre la proposition de loi Sécurité globale!

Enregistrée le 17 novembre 2020

La LDH 92 a écrit aux 13 députés des Hauts-de-Seine pour les interpeler au sujet de la proposition de loi dite sécurité globale.

✅ Vous aussi pour pouvez les interpeler ici: https://www.ldh-france.org/loi-securi…

✅ Suite à une saisine de la LDH, l’ONU rappelle à l’ordre la France, vous pouvez lire le rapport ici : https://www.ldh-france.org/loi-securi…

✅ Enfin mobilisation dans toute la France aujourd’hui et devant l’assemblée nationale à 18h, la liste en commentaire

Mobilisons-nous!

Restons en contact ! #StopLoiSecuriteGlobale

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« Les musulmans doivent avoir accès à une sépulture en accord avec leurs dernières volontés »

Dans une tribune au « Monde », un collectif de 62 élus de différents partis politiques, emmené par Khadija Gamraoui, conseillère régionale d’Ile-de-France, s’inquiète du fait que, pendant la crise liée au coronavirus, les carrés musulmans des cimetières n’arrivent pas à accueillir toutes les personnes récemment décédées.

Tribune. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, notre pays compte tristement ses morts. Au dernier décompte officiel, nous dépassons les 17 000 décès recensés. Au-delà des chiffres, ce sont des parents, des enfants, des petits-enfants, des amis qui ont perdu un proche. Et cette perte est d’autant plus douloureuse qu’elle s’accompagne le plus souvent, du fait du contexte sanitaire, d’une stricte solitude, puisque les proches ne peuvent être présents dans les derniers instants de la vie des malades. Mais, pour certains de nos concitoyens, le deuil est rendu plus difficile encore.

Nous, élus de la République issus de tous les partis politiques, souhaitons lancer un appel solennel pour sensibiliser le plus grand nombre à la situation que subissent de nombreuses familles.

Avec la fermeture des frontières, les vivants comme les morts ne peuvent plus traverser la Méditerranée pour rejoindre leur dernière demeure. Cette pratique, comme le soulignait Libération le 9 avril, est loin d’être marginale : en Ile-de-France, ce sont entre 75 % et 80 % des musulmans qui choisissent d’être enterrés dans leur pays d’origine.

Dernières volontés

La réouverture des frontières n’étant pas prévue de sitôt, il s’agit d’éviter la double peine aux familles qui viennent de perdre un être cher et qui risquent d’être privées d’une sépulture digne des dernières volontés du défunt. Or, les carrés musulmans au sein des cimetières communaux – autour de 400, répartis dans 35 000 communes –, sont trop peu nombreux pour accueillir le nombre important de Français de confession musulmane décédés pendant cette crise, comme le relèvent de nombreuses associations mobilisées sur le terrain.

Cela doit changer. Il y va de la dignité de notre pays, comme de celle de tous nos morts, qui doivent avoir accès à une sépulture en accord avec leurs dernières volontés. Donnons-nous les moyens d’accompagner l’ensemble de nos compatriotes en ces temps difficiles et d’aider chacune et chacun d’entre nous à surmonter cette crise sans précédent.