Bilan du rassemblement du 26 mai devant la prefecture

Nous étions une petite centaine devant la préfecture pour exiger des bonnes conditions d’accueil pour les étrangers qui viennent déposer un dossier de demande de régularisation. Nous avons noté la présence de Pascal Buchet, maire PS de Fontenay-aux-Roses, les conseillers généraux suivants Michèle Canet PS, Nadine Garcia PCF Vincent Gazeilles Verts, conseillers municipaux de la ville de Nanterre moi même et Rachid Tayeb PS ainsi que Manuel Devillers Verts.

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Rassemblement de soutien aux sans papiers devant la préfecture des Hauts-de-Seine le mercredi 26 mai 2010, de 12 heures à 14 heures

La Préfecture des Hauts-de-Seine, c’est:

Plus de 100 expulsions en 2009.

Derrière les chiffres, des contrôles au faciès, des arrestations, des placements en rétention, la terreur quotidienne pour tous. Dans les Hauts-de- Seine en 2009, une centaine d’hommes et de femmes aux vies brisées, expulsés, des familles démembrées.

Un accueil insuffisant et indigne

Des heures de queue pour, en 5-10 min, parvenir au dépôt initial du dossier, 30 personnes accueillies par agent et par demi journée, Interdiction d’être assisté d’amis ou de soutiens, Aucune preuve de dépôt de dossier.

Familles d’Haïtiens bloquées

3 mois d’obstacles à répétition dans la constitution des dossiers, d’erreurs d’aiguillage, de dossiers qui n’avancent pas, de décisions non suivies d’effet. Plus de 3 mois après le séisme, des enfants bloqués à Haïti n’ont toujours pas pu rejoindre leurs familles. Pire : une jeune mère Haïtienne a été expulsée.

Familles démembrées

Expulsion de M. Haddaoui, et OQTF pour Mme Haddaoui alors qu’ils n’ont plus d’attaches au Maroc ! Toute leur famille est française ou vit régulièrement en France. Leurs enfants sont scolarisés à Asnières. Leur vie est ici, ils grandissent ici, ils restent ici, leur père doit revenir ! M. Allouche a été expulsé, mais depuis le Conseil d’Etat, dans son jugement du 1er avril 2010, leur a rendu leur dignité et désavoué ceux qui, de l’Elysée au ministère, se sont acharnés à briser une famille. 23 janvier 2010 : Mohamed, lycéen de Colombes, est expulsé et obtient son retour le 27 février.

Demandes des collectifs de soutien ignorées

Abandon des réunions régulières entre les services de la préfecture et le CSP 92. Les « Oubliés de Saint-Paul » qui n’ont pas été régularisés contestent l’affirmation du Préfet qu’ils n’ont pas vocation à l’être, et considèrent que, travaillant et participant depuis plusieurs années à la vie économique et sociale française, ils attendent bien leur régularisation.

Mais aussi:

Des dizaines d’étrangers vivent dans la terreur : contrôles dans les transports, sur les lieux de travail, leurs enfants scolarisés tremblent chaque jour de ne pas voir rentrer l’un ou l’autre des parents. Des jeunes majeurs scolarisés depuis des années en France dans nos écoles, des camarades de classe de nos enfants, sont stoppés dans leurs projets faute de régularisation. Des travailleurs, justifiant de plusieurs années de présence en France, d’années de travail et de cotisations sociales, sont entrés en grève il y a plus de six mois, pour obtenir collectivement leur régularisation.

ÇA SUFFIT !

Rassemblement devant la préfecture des Hauts-de-Seine le mercredi 26 mai 2010, de 12 heures à 14 heures

Nous exigeons de la préfecture des Hauts de Seine:

•Qu’une preuve de dépôt de dossier soit remise aux demandeurs

•Que les demandeurs puissent à nouveau être accompagnés par les personnes de leur choix

•L’élargissement des horaires d’accueil, une meilleure écoute et la réception des dossiers

•La réorganisation de rencontres régulières entre les délégués de sans-papiers, leurs soutiens et la préfecture pour faire remonter les difficultés rencontrées

Premiers signataires : ASTI Colombes ; ATMF Gennevilliers ; CSP 92 ; Comité de Soutien aux Sans Papiers du 92 ; Culture PX ; FASTI ; FCPE 92 ; MRAP Nanterre ; RESF ; RUSF Paris X ; FSU 92 ; Solidaires 92 ; Les Verts 92 ; NPA 92 ; PCF 92 ; PS 92; LDH Nanterre

Le Parti Socialiste salue l’initiative du collectif « 24h sans nous »

Alors que la droite, avec la politique d’immigration choisie, a créé une situation de non-droit pour de nombreux travailleurs étrangers et alors qu’elle s’apprête à durcir encore la législation, de nombreux travailleurs sans-papiers se battent depuis des mois afin d’obtenir leur régularisation.


Le collectif « 24 heures sans nous » veut montrer combien la présence des immigrés en France est nécessaire en organisant symboliquement pendant une journée – le 1er mars – leur non-participation à la vie de la cité. Il organisait ce matin à l’Assemblée Nationale une conférence de presse pour présenter l’initiative.


Le Parti socialiste salue cette initiative et réaffirme son soutien au mouvement de travailleurs sans papiers et à toutes les associations et organisations syndicales qui oeuvrent chaque jour à faire reconnaître l’apport de l’immigration à la France et au rétablissement des droits des étrangers.

Communiqué Sandrine Mazetier, Secrétaire Nationale à l’Immigration

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Communiqué du PS 92 et du Collectif des Femmes en Rouge Olympe de Gouges contre les violences et les brutalités à l’encontre des femmes étrangères

Communiqué en format pdf

En période de crise, les Femmes sont les premières à subir de plein fouet les effets dévastateurs d’une économie qui bat de l’aile et à être sacrifiées sur l’autel de la rigueur : paupérisation, précarisation des conditions de travail, elles voient également leurs droits mis à mal comme en témoignent les trop nombreuses fermetures de centre IVG par manque de moyen et désintérêt total de l’Etat.

Aujourd’hui en France, une femme meurt encore tous les 2 jours et demi sous les coups de son compagnon et une femme sur dix en France qui se présente aux urgences déclare avoir été victime de violence conjugale : l’Etat se désengage cependant un peu plus chaque jour.

Que dire alors des femmes étrangères, sans-papier, souvent isolées, toujours oubliées ?

Les droits les plus élémentaires leurs sont refusés : en situation de grande fragilité, elles ont souvent dû quitter des pays dévastés et, pensant avoir trouvé un havre de paix, restent soumises en France à des violences sociales, des brutalités sexuelles et des acharnements administratifs.

Celles qui sont brutalisées par leurs compagnons, exploitées sexuellement ou victimes d’un esclavage qui n’a rien de moderne n’osent pas témoigner par peur d’être renvoyées dans des pays qu’elles ont pourtant quittés ou d’être séparées de leurs enfants.

Face à une administration inhumaine et tatillonne, les femmes étrangères confrontées à la violence subissent une double peine : celle des coups et celle de l’acharnement administratif et policier de la part d’un Etat censé les accueillir pour les protéger.

Alors que la lutte contre les violences faites aux femmes est déclarée Grande Cause nationale pour 2010, qu’attend le Gouvernement pour donner une effectivité à cette noble proclamation en allégeant les procédures de régularisation des femmes étrangères brutalisées ?

La Fédération socialiste des Hauts-de-Seine et le Collectif des Femmes en Rouge Olympe de Gouges exigent du Gouvernement que des mesures de régularisation et de protection soient prises pour ces femmes étrangères en situation de grande précarité morale, physique et sociale.

Rassemblement ce mercredi 17 février à 17h devant la prefecture des Hauts de Seine, Nanterre

Venez nombreux soutenir les sans papiers et dénoncer les conditions d’acceuil des étrangers en France…

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