Le service prévention de la santé de Nanterre sur le terrain le jeudi 12 octobre

Le service prévention santé en action, 

Acte 1

L’espace santé jeunes était présent au Forum Bien être initié par la fac de Nanterre, conseils diététiques et accueil des étudiants pour présenter la structure ouverte à tous les jeunes, y compris les étudiants de Nanterre, avec notre chargée d’accueil et notre diététicienne 

 Acte 2
Nos agents de la prévention bucco-dentaire, notre infirmière et notre diététicienne étaient présents au Forum Social du foyer Coalia-Rouget de Lisle.
Prise de la tension artérielle, conseils diététiques, bucco-dentaires, au service des résidents du foyer dont des demandeurs d’asile.

 Les résidents ont participé à l’organisation et à l’offre d’animation. (M Djaoudi (délégué des résidents), M Lazaar, M Abdelgabaar, M Abdiwahab ect..)

Ont participé également 

– La caserne des pompiers pour développer un travail autour de la prévention des risques (suite à l’incendie de mai 2017)

– La mise en valeur de la plateforme du bénévolat développé par le secteur de la vie associative et globalement le développement de la citoyenneté et du bénévolat, le secours populaire, le secours catholique, aids….

– La présence de nouveaux acteurs tels que l’association « les chibanis du Parc », 2 centres sociaux les Acacias et Hissez Haut (promotion des ateliers ASL notamment).

De nombreuses offres prennent en compte les problématiques rencontrées par les personnes les plus âgées.

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Suppression des subventions politique de la ville pour les actions de préventions santé

Je suis intervenue hier soir au conseil municipal pour dénoncer la suppression pure et simple des subventions des l’Etat politique de la ville dans le cadre de nos actions de préventions santé :
Atelier Santé Ville (23 000 €)

Programme prévention de l’obésité (- 8 000 euros)

Prévention bucco-dentaire (- 6 000 euros)

Promotion de la santé mentale (- 4000 euros)

Programme de promotion de la santé des jeunes en insertion (- 6 000 euros)

Pour ce dernier programme voilà à quoi correspond 6000€ :

 – une suppression de 50% de créneaux consultations de prévention bucco-dentaire annuels (40 jeunes n’auraient pas accès à cette consultation)

– une suppression d’une consultation médicale sur 3. (60 jeunes n’auraient pas accès à cette consultation)

– le coût de la permanence ESJ à la mission locale (260 jeunes de la mission locale n’auraient pas été sensibilisés)

C’est vraiment notre politique de santé volontariste, qui vise la réduction des inégalités territoriales de santé, l’accessibilité pour tous à la prévention et aux soins, qui sera malmenée.

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Salah Hamouri- Des élus de Nanterre mobilisés pour sa libération

Nanterre le 9 octobre 2017,

Nous élus de Nanterre sommes attachés au respect des droits de l’Homme et du droit international.

De par sa tradition de coopération internationale, la ville de Nanterre a tissé des liens avec le peuple palestinien, notamment au travers d’une coopération décentralisée avec la ville d’Aïzarié, et est particulièrement attachée à la recherche d’une paix juste et durable entre Palestiniens  et Israéliens et à la reconnaissance de l’Etat de Palestine.

A ce titre, nous veillons à ce que les droits des justiciables palestiniens soient respectés au même titre que ceux dont bénéficient les justiciables israéliens.

Le mardi 5 septembre 2017 le  juge de la Cour de Jérusalem a décidé, que Monsieur Salah Hamouri, 32 ans jeune avocat franco-palestinien, arrêté le 23 août 2017 à son domicile par les autorités israéliennes,  devait purger la peine de trois mois de prison.

Le 18 septembre 2017, un tribunal de district de Jérusalem a confirmé son maintien en « détention administrative » pour une durée de 6 mois, sans inculpation ni jugement.

La France a pour tradition de défendre ses ressortissants, qu’ils soient détenus, poursuivis ou condamnés à l’étranger et qu’en cas de poursuites pénales devant un juge étranger, elle veille au respect des droits de la personne arrêtée, et met tout en œuvre pour s’assurer qu’elle soit jugée équitablement, dans un délai raisonnable.

Les autorités israéliennes, dont les autorités judiciaires, ne respectent pas les normes du droit international, telles que définies par l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) voté par l’Assemblée générale de l’ONU, qui leur font obligation de respecter le droit d’un individu accusé de se défendre selon les normes fondamentales d’un procès équitable, le droit à la défense de notre compatriote Salah Hamouri est violé à plus d’un titre.

La France ne peut pas tolérer qu’un de ses citoyens soient arbitrairement emprisonnés.

Nous, élus de Nanterre, appelons le Président de la République et le Ministre des Affaires étrangères, à se saisir directement de la défense de notre concitoyen, notamment en demandant explicitement et publiquement la libération de Salah Hamouri.

Habiba Bigdade, Zacharia Ben Amar, Rachid Tayeb, Rossana Morain, Dominique Debras, Patrice Marchal, Alexis Martin, Stéphanie Lamora, Samir Abdelwahed, Samia Kasmi, Samia Saidj, Kader Selmet,

 

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Déclaration de Patrick Jarry et Habiba Bigdade : « Nous refusons que le CASH redevienne un lieu derelégation »

Nanterre, le 12 juillet 2017

 

Une déclaration de Patrick Jarry et Habiba Bigdade : « Nous refusons que le CASH redevienne un lieu derelégation »

 

A compter du 1er juillet dernier et en vertu de la loi sur le statut de Paris et l’aménagement métropolitain, la présidence du Conseil d’administration du Centre d’accueil et de soins hospitaliers (CASH) de Nanterre est assurée par le maire de Nanterre. A cette occasion, Patrick Jarry, maire de Nanterre, et Habiba Bigdade, son adjointe déléguée à la santé, ont publié la déclaration ci-dessous.

 

Nous tenons à rendre hommage aux différents préfets de police de Paris qui, depuis 1887, ont présidé aux destinées de cet établissement unique en France et en Europe. Nous souhaitons que la présidence par le maire de Nanterre permette de mieux faire valoir les intérêts des Nanterriens et des Nanterriennes.

 

Lors de sa réunion du 29 juin dernier, la dernière à être présidée par le préfet de police, le Conseil d’administration du CASH a examiné les conclusions du Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers (COPERMO) chargé d’accompagner la transformation du CASH, qui s’était tenu le 23 mai dernier.

 

Si nous nous réjouissons du soutien de l’Agence régionale de santé (ARS) en faveur du projet de restructuration du CASH et du maintien de son périmètre d’activité, nous n’acceptons pas l’effort d’économie supplémentaire encore demandé au CASH et à ses salariés.

 

Nous tenons en effet à rappeler que la situation financière de l’établissement est en grande partie due à la décision de l’ARS de ne pas renouveler l’autorisation d’exercer l’activité de chirurgie en hospitalisation complète et en ambulatoire, effective à compter du 4 août 2016. Alors que le CASH était parvenu à réduire son déficit, celui-ci est reparti à la hausse du seul fait de cette décision malheureuse.

 

Profitant de ce déficit qu’elle a contribué à créer, l’ARS demande aujourd’hui au CASH de réviser le volet psychiatrique de son projet médical pour définir les modalités de participation du CASH à la relocalisation sur son site des secteurs de l’hôpital Roger Prévot.

 

Nous refusons catégoriquement ce chantage d’une ARS qui avance masquer pour transformer le CASH en hôpital psychiatrique pour tout le nord des Hauts-de-Seine.

 

Nous sommes conscients des difficultés que représente pour les patients et pour leur famille l’organisation de la psychiatrie dans le nord du département, qui voit des patients altoséquanais, selon leur ville de résidence, hospitalisés hors du département. C’est la raison pour laquelle nous ne nous sommes pas opposés à ce qu’en plus des patients dépendant du secteur de Nanterre, le CASH accueille, à partir de l’année prochaine, ceux du secteur de Courbevoie, actuellement hospitalisés à Clermont-de-l’Oise dans les Hauts-de-France. Avec cette relocalisation, le CASH va accueillir 67 lits d’hospitalisation en psychiatrie, dans le cadre d’un projet hospitalier qui reste équilibré.

 

Mais aujourd’hui, ce sont également les patients des secteurs de Gennevilliers, Villeneuve la- Garenne, Asnières, Clichy, Levallois-Perret, Bois-Colombes ou la Garenne-Colombes, actuellement rattachés à l’hôpital Roger Prévot de Moisselles, dans le Val d’Oise, que l’ARS voudrait rattacher au CASH.

 

Parallèlement, l’ARS refuse de s’engager sur l’avenir de la cardiologie, sans laquelle il n’y a pourtant pas d’hôpital viable, et considère sans le reconnaitre publiquement que la maternité, aujourd’hui incontournable eu égard aux fermetures des autres maternités des Hauts-de-Seine, n’a pas vocation à perdurer.

 

Après avoir été si longtemps un lieu de relégation pour les exclus, le CASH de Nanterre serait de nouveau réduit à un hôpital psychiatrique, un pôle d’accueil des sans-abris et un pôle de gériatrie alimenté par les deux précédents, au détriment du développement d’un hôpital moderne attendu par le bassin de population.

 

Ces perspectives ne sont pas admissibles. Dans l’intérêt des patients et de l’avis même des médecins psychiatres, le pôle psychiatrique doit garder une taille humaine. Avec le pôle social, ils ne sont envisageables qu’adossés à un hôpital digne de ce nom, à même de répondre aux besoins des personnes accueillies au CASH, des habitants de Nanterre et Colombes comme de ceux qui travaillent dans ces deux communes ou y étudient.

 

Considérés comme « sensibles », les quartiers voisins du Petit-Nanterre et du Petit- Colombes font l’objet d’ambitieux projets de rénovation urbaine qui commencent à se concrétiser. Dans ce contexte, ces quartiers longtemps stigmatisés n’ont pas besoin de voir réapparaitre en leur sein un nouveau lieu de relégation, mais bien au contraire, d’accueillir des activités qui contribuent à requalifier ces territoires. C’est le sens de l’accord passé avec la Ville de Partis pour rendre au CASH la pleine propriété de son foncier comme de la nomination du maire de Nanterre comme président de son conseil d’administration. C’est également le sens de notre volonté combattive de voir Nanterre et ses quartiers valorisés et bien dotés.

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Je quitte la direction du PS de Nanterre

J’ai pris la décision de démissionner de mon poste de secrétaire de section du PS Nanterre.
Cela fait presque deux ans jour pour jour que j’ai été élue à cette fonction, et j’en remercie les adhérents.
C’est avec plaisir que j’ai pris mes fonctions pour représenter le PS à Nanterre.
Nous avons, à travers plusieurs réunions publiques thématiques, fait rayonner notre parti, en faisant venir des personnalités nationales extérieures, des députés, des membres du bureau national.
Grâce aussi à une réunion publique avec notre partenaire d’EELV sur la question de la sécurité, ainsi que d’autres réunions concernant les événements internes.
Je pense notamment au referendum pour l’union de la gauche pour les régionales, ou encore les primaires citoyennes en début d’année.
J’ai œuvré à ce que nous organisions les élections avec le plus d’originalité et de convivialité possible, par exemple pour les régionales, avec la venue de Claude Bartolone au petit Nanterre sur les questions de solidarités, les présidentielles avec la venue de la caravane Hamon et dernièrement les législatives, où, étant moi-même candidate, j’ai voulu une campagne la plus ouverte, la plus accessible possible, avec la présence d’un ancien ministre Arnaud Montebourg dont j’ai été  la porte-parole au niveau national.

En m’engageant dans les élections départementales et législatives, j’ai, personnellement, porté haut les couleurs du parti socialiste. Je l’ai fait avec fierté, en sachant que les batailles seraient difficiles, mais il fallait que nous soyons quelques-uns à le représenter, c’est cela aussi, le courage politique.

Ma décision de démissionner est le fruit d’une mûre réflexion, engagée depuis plusieurs semaines. Je la prends aujourd’hui pour plusieurs raisons.

D’abord personnelles, car je souhaite me recentrer sur mon activité professionnelle et me réorienter. Pour cela il faut le temps nécessaire de recherche et de mise au point.

Ensuite, le cumul avec un mandat électif municipal, ne permet pas de prendre assez de recul afin d’inclure plus la section à la vie municipale. Aussi paradoxal que cela semble paraître, le fait d’être dedans nous interroge moins sur l’action de nos élus, et pour moi c’est primordial si nous voulons un parti socialiste fort et inclusif à Nanterre.

Enfin, en cette période de refondation du Parti Socialiste, où la direction collégiale n’est pas encore établie, il m’a semblé manifeste que c’était le moment, de laisser à mon tour le soin à la commission administrative de reprendre la main collégialement, jusqu’au prochain congrès.

Candidate aux élections législatives, j’ai sillonné Nanterre et Suresnes, les problématiques rencontrées par les habitants sont partagées par tous les français, cela constitue un acquis pour moi pour mieux appréhender les futures échéances.

Je serai d’autant plus attentive face  à cette nouvelle mandature présidentielle et législative qui commence, je l’observerai de manière objective en me recentrant non pas sur les aspirations de tel ou tel parti, mais sur des valeurs d’égalité de justice et de progrès social.

Nous avons vu où le manque de prise de position politique  nous a mené, sans dire clairement le soutien au gouvernement du quinquennat passé sans non plus prendre des positions claires sur des annonces importantes qui ont ébranlé l’idée socialiste (dialogue social au sujet de la loi travail, déchéance de la nationalité).

Mes presque quinze ans d’engagements politiques à Nanterre et ailleurs ne s’arrêtent pas, bien au contraire je compte les mettre à profit au service de tous, de façon non-partisane et pragmatique, avec ceux qui les partagent.

Je veux continuer à militer de manière plus sereine et apaisée, car nous savons combien les postes d’appareils sont la cible de ceux qui n’existent que par le rapport de force.
Je continue mon mandat d’adjointe au maire déléguée à la santé, déterminée à m’y investir plus encore, pour rendre Nanterre la plus attractive possible et travailler de manière constructive pour le maintien d’une offre de santé publique accessible à tous.
Les engagements portés lors des élections législatives où le droit et la  justice étaient  au cœur de mes priorités sont toujours valables, et là vous pourrez compter sur moi pour créer le rapport de force nécessaire pour les faire avancer.

Je continue à rester à la disposition des nanterriens et de tous les citoyens.
Amicalement

Habiba BIGDADE