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Nouvelles responsabilités à la Ligue des Droits de l’Homme


Depuis peu j’ai été élue déléguée départementale 92 de la Ligue des Droits de l’Homme fede92@ldh-france.org
Je suis ravie à nouveau de pouvoir militer au nom de la LDH.

Dans les Hauts-de-Seine nous sommes plusieurs sections locales, vous pouvez compter sur nous pour veiller au respect des droits
>Sylviane Aschehoug à Antony, Bourg la Reine et Sceaux antony92@ldh-france.org
>Nadia Metallaoui à Clichy la Garenne clichy92@ldh-france.org
>Catherine Dorlacq à Levallois Perret ldh.levallois@wanadoo.fr
>Vincent Roland à Meudon, Sèvres et Clamart meudon-sevres-clamart@ldh-france.org
>Mohamed Sanoussy Fadiga à Nanterre, Rueil Malmaison et Suresnes ldhnanterre92@gmail.com

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Initiez-vous aux premiers secours à Nanterre

J’ai rencontré ce matin avec la 28° compagnie des sapeurs pompiers de Paris, basés à Nanterre pour informer la population aux sessions de formations aux gestes qui sauvent qu’ils organisent les samedis après-midi à la caserne.
Distincte de la formation aux Premiers secours civiques de niveau 1 (PSC1), cette initiation non diplômante se compose de deux modules :
un premier module consacré aux gestes dans une situation d’exception : dégagement en urgence d’une victime, mise en position d’attente pour les victimes qui le nécessitent, pose d’un garrot ou compression sur une plaie,
un second module « Alerter – masser – défibriller » dédié à une situation du quotidien : l’arrêt cardiaque : apprentissage du geste et restitution du geste au cours d’un atelier de pratique dirigée.

Prochaine session le 27/01, 10/02 et 24/02, 10/03 et 24/03 inscrivez vous sur :
https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/initiation-aux-gestes-qui-sauvent

 

Bonne année 2018

« Renoncez à la haine: elle fait plus de mal à ceux qui l’éprouvent qu’à ceux qui en sont l’objet. Ne cherchez pas à être sage à tout prix. La folie aussi est une sagesse.

J’ai beaucoup ri. J’ai ri du monde et des autres et de moi. Rien n’est très important. Tout est tragique. Tout ce que nous aimons mourra. Et je mourrai moi aussi. La vie est belle. »

Jean d’ Ormesson- C’était bien (2003)

Crédit photo Sonia Bela- Sous le Serpent de la cité Pablo Picasso – Nanterre

Ma réaction et d’autres élus suite aux propos d’ Alain Finkielkraut

J’ai signé cette tribune publiée sur le Bondy Blog

Plusieurs maires, députés, conseillers municipaux, départementaux et régionaux de Seine-Saint-Denis et de région parisienne prennent la plume pour dénoncer les propos tenus par trois personnalités publiques sur la prétendue absence des habitants du département à l’hommage rendu à Johnny Hallyday. Des propos que ces élu.e.s jugent “gravissimes

Alain Finkielkraut s’est plaint de l’absence de “non-souchiens” à l’hommage rendu à Johnny Hallyday. “Le petit peuple blanc est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny. Il était nombreux et seul. Les non-souchiens brillaient par leur absence“, avait-il affirmé dimanche 10 décembre sur l’antenne de la radio RCJ. Des propos qui n’ont pas été condamnés par la puissance publique et les autorités.

Doit-on rappeler que Monsieur Finkielkraut est coutumier du fait ? Qu’il anime une émission sur une radio du service public, France Culture, qu’il est donc payé grâce à notre redevance audiovisuelle et qu’il est de surcroît membre de l’Académie française ?

Sa formule a été reprise le 11 décembre sur l’antenne de Sud Radio par un ancien ministre, ancien député, ancien secrétaire d’Etat et actuel président Les Républicains de l’Assemblée des Départements de France, Dominique Bussereau, : “Je n’ai pas vu en effet le peuple de Seine-Saint-Denis mais peut-être qu’il était là partiellement. C’était une certaine France qui était là.” 

Enfin, Laurent Joffrin, directeur du journal Libération y est également allé de sa sortie dans un reportage sur la chaîne publique France 2. “C’est vrai que les banlieues n’y étaient pas, j’imagine que ce n’est pas leur goût, chacun a ses goûts”.

Ces propos sont gravissimes, car ils essentialisent la population de tout un département. Ces trois personnalités publiques sous-entendent qu’ils n’ont vu aucune personne noire ou arabe lors de l’hommage national rendu à Johnny Hallyday.

Dominique Bussereau était-il présent tout le long de cet hommage ? Partout ? Et ce, depuis l’annonce de la mort du chanteur ? Etait-il présent dans chaque foyer de ce prétendu “peuple de Seine-Saint-Denis” pour vérifier si les familles n’étaient pas, elles aussi, touchées par cette disparition ?

Etait-il muni d’un détecteur de souche ? Est-il enfin habilité à décerner un diplôme de bon français “de souche” donc à certaines catégories de la population ? Si oui, sur quels critères ?

Que signifie cette injonction à témoigner sa tristesse exclusivement en se déplaçant en famille à Paris ? Sur les Champs-Elysées ?

Monsieur Bussereau serait bien inspiré de s’intéresser au quotidien de ce “peuple de Seine-Saint-Denis” qui dans sa très grande majorité n’a jamais connu les arcanes du pouvoir ou les ors de la République.

Une population populaire, qui vit de son travail, qui se bat au quotidien pour que ses enfants aient les mêmes droits, pour une égalité pleine et entière. Une population diverse, assumée avec fierté, tout ce que Monsieur Bussereau semble regretter et rejeter. Nous le répéterons en effet jamais assez mais la Seine-Saint-Denis est forte et fière de toutes ses identités, qui sont autant de richesses.

En tant que Président de l’Assemblée des Départements de France, on aurait préféré voir Monsieur Bussereau s’exprimer sur les difficultés sociales rencontrées dans certaines villes, le manque de services
publics, les discriminations, le désengagement de l’Etat…. Mais il a préféré l’anathème et l’insulte.

Messieurs Bussereau, Finkielkraut et Joffrin, nous ne souhaitons plus être les prétextes de vos frustrations identitaires, ce “peuple de Seine-Saint-Denis” est la France, il faudrait songer à vous y faire.

Signataires :

El Madani Ardjoune, 1er adjoint au maire de Tremblay-en-France

Bally Bagayoko, adjoint au maire de Saint-Denis

Elsa Bardeaux, adjointe au maire de Villeneuve-Saint-Georges

Mounia Benail, conseillère municipale de Juvisy-sur-Orge

Brahim Benramdan, conseiller municipal de Bagnolet

Habiba Bigdade, adjointe au maire de Nanterre

Salah Bourdi, adjoint au maire d’Epinay-sur-Seine

Mehdi Bouteghmes, conseiller municipal de La Courneuve

Silvia Capanema, vice-présidente du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis

Fethi Chouder, adjoint au maire d’Aubervilliers

Amel Jaouani, adjointe au maire de Tremblay-en-France

Ramej Kassamaly, adjoint au maire d’Epinay-sur-Seine

Samia Kasmi, conseillère régionale Ile-de-France

Fatiha Kernissi, conseillère municipale déléguée d’Epinay-sur-Seine

Rajaa Krata, adjointe au Maire de Parempuyre (33)

Madjid Messaoudene, conseiller municipal délégué de Saint-Denis

Abdelfattah Messoussi, conseiller municipal délégué de Stains

Stéphane Peu, député de Seine-Saint-Denis

Laurent Russier, maire de Saint-Denis

Abdel Sadi, vice-président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis

Samia Saidj, conseillère municipale de Nanterre

Fouad Sari, conseiller municipal de Vigneux-sur-Seine

Aissata Seck, adjointe au maire de Bondy

Azzédine Taibi, maire de Stains, conseiller départemental délégué de Seine-Saint-Denis

Marie Christine Vergiat, députée européenne

Mélissa Youssouf, conseillère régionale d’Ile-de-France

Ali Zahi, adjoint au maire de Bondy

Wahiba Zedouti-Rhouzli, adjointe au maire de Saint-Ouen

 

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120 battements par minute à Nanterre

Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le sida, le CeGIDD de la Boucle Nord des Hauts-de-Seine

(CEntre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic) et ses partenaires vous invitent à :

Une projection du film « 120 battements par minute » de Romain Campillo –Grand Prix du Festival de Cannes 2017

Mercredi 13 décembre à 20h30

Au cinéma des Lumières – 49 rue Maurice Thorez

La séance se poursuivra par des échanges avec

Antoine Reinartz – acteur et réalisateur tenant l’un des rôles principaux du film

– Dr Vincent DANELUZZI, PH Infectiologue Chef de service Médecine interne, Maladies infectieuses à l’hôpital Max Fourestier

– Alain Bonino et Emilie Cotta pour l’association AIDES ainsi qu’un animateur local

– Hélène Colombani, médecin directrice de la santé à Nanterre – CeGIDD boucle nord des Hauts de Seine

Entrée libre et gratuite