Les Pays Bas un modele à suivre pour le vélo
Ce WE j’étais aux Pays Bas, et j’ai ramené quelques photos de la voie publique de la ville de Tilburg, prés de la frontière Belge. Tout est aménagé pour qu’on puisse aller d’un point à un autre à vélo, carrefours, ronds points. Même dans les rues , ou ici on ne pourrait avoir qu’un double sens en voiture , là bas les marquages au sol sont fait pour le vélo, du coup les voitures se partagent la voie du milieu, voir photo n°4.
De plus les voies des vélos sont de part et d’autre de la voie automobile, et pas comme ici où le double sens est sur un seul coté de la voie.
Le vélo est une institution là bas , avec assurances, vélos dernier cris pour les jeunes, on voit toute une population différente sur le vélo, de la mamie, au bébé trainé à l’arrière par les parents. Plus que les vélos c’est la mobilité qui est à l’honneur aux Pays Bas, je ne pense pas qu’il y ait plus handicapés qu’en France, mais en tout cas j’en ai vu beaucoup que ce soit dans le centre ville que dans les rues de la ville, qui circulent avec une très grande facilité.
En tout cas c’est à méditer, et je pense que pour chaque nouvelle voie, il faudrait voir comment y intégrer automatiquement, une voie pour les vélos. Car pour moi les voies pour vélos n’ont de sens que si elle permettent de partir d’un point de la ville à un autre sans avoir à monter sur le trottoir ou emprunter les voies pour automobiles.
Cher Habiba, j’espère que votre week end s’est bien passé et remarque que vous n’êtes pas allé aux Pays-Bas à vélo. 😉
Certaines villes ont bien retenu la leçon : Les Mureaux a ainsi complètement refait la grande artère qui la traverse, avec des arbres et une magnifique piste cyclable bien protégée, sur une longueur impressionnante… On se croirait aux Pays-Bas. Comme quoi, c’est possible, il suffit… de le vouloir !
Sauf que les grandes artères qui traversent Nanterre, comme par exemple l’Avenue Joliot Curie (départementale) ou le Bd Georges Clémenceau (Nationale) ne sont pas gérées par la commune. Il suffit donc que le département et l’état le veuillent.
Il faudrait avoir une politique volontariste à ce sujet, sinon je ne sais pas comment on pourrait faire. Imaginez des trottoirs sans voitures garées, juste des arbres le long de la route, ca aurait de la gueule! On pourrait avoir des parkings souterrains un peu partout pour ceux qui ne peuvent pas circuler sans voiture comme moi. De toute facon je ne suis pas pour cotoyer des vehicules, on oubli souvent qu’elles sont dangeureuses, on a appris à vivre avec ces monstres a coté de soi, pire on nous donne des bouts de trottoirs de 50 cm à peine, (cote pair de la rue stalingrad par exemple) pour donner de la place à ces objets metalliques, et l’homme dans tout ca? Un écart et on se retrouve sur la chaussée, souvent avec la vitesse des vehicules qui deboulent la pente vers le monoprix, je ne vous parle pas de l’acces pour les poussettes ou les chaises roulantes, mission impossible, ce n’est pas un trotoir, ils pourraient le supprimer que ce ne changerait rien.
Je te rassure Joëlle, c’est pareil aux Mureaux. Voici ce qu’en dit le maire : {{Les réseaux viaires ont redessiné la ville avec l’avenue Paul Raoult, la percée Jean Rommeis, les pistes cyclables, les voies pour piétons. (…) Bien sûr, tout cela ne s’est pas fait uniquement avec l’argent des contribuables. La ville a reçu durant ces six ans des subventions importantes de l’Etat, de l’Europe, du Conseil Général, de la région Ile-de-France, mais il fallait aller chercher ces subventions, elles ne sont pas venues toutes seules. Il fallait renouer des liens qui étaient rompus avec le Conseil Général de tendance UMP.}} (Conseil municipal mars 2007) Je vais tâcher de vous trouver une photo, c’est plus parlant.