Contre les ghettos sociaux et pour la diversité sociale dans toutes les villes.
La part des logements sociaux dans le parc total de logements varie énormément d’une commune à l’autre des Hauts-de-Seine : de 2.4% à Vaucresson, la lanterne rouge, à 64.7% à Gennevilliers.
15 communes (toutes dirigées par la droite) ne respectent toujours pas le minimum légal de 20% de logements sociaux imposé par l’article 55 de la loi Solidarité Renouvellement Urbains (S.R.U).
Beaucoup d’élus préfèrent …
_présenter à leurs administrés le logement social sous l’angle de la précarité et de l’insécurité Pourtant près des deux tiers des foyers franciliens possèdent des revenus leur permettant de prétendre au logement social.
Cette image dévalorisée provient surtout de la construction de tours et de barres durant les années 60 et 70 alors que le logement social d’aujourd’hui est fait de petits immeubles, voire de pavillons, Cette image provient également du refus par certaines communes de participer à l’effort de solidarité en matière de logement pour tous.
La mixité et la juste répartition du logement social sur l’ensemble du territoire sont indispensables pour prévenir tout phénomène de « ghettos » qui contribuent à dévaloriser l’image du logement accessible au plus grand nombre et surtout pour permettre à tous de se loger à un prix abordable.
Dans un département où la spéculation foncière est plus importante qu’ailleurs, il est indispensable que chaque commune attribue une part d’au moins 30% dans tous nouveaux programmes immobiliers au logement social, afin de préserver un nombre de logements sociaux équilibré dans tous le département. C’est possible : Nanterre a fixé ce taux à 40% dans son règlement d’urbanisme et les promoteurs sont toujours aussi nombreux à vouloir construire dans la ville !
Ce rééquilibrage entre l’offre locative sociale et l’offre privée aura à terme pour effet de modérer la hausse des loyers dans le secteur privé.
Comme notre département se situe en première couronne et possède déjà une densité de construction élevée, une part importante de ces créations de logements sociaux peut se faire par des opérations « d’acquisition amélioration » au sein du parc préexistant (autour de 50%). Le groupe socialiste souhaite donner la priorité au logement social, (les seuls logements accessibles aux 2/3 de la population):
* Construction d'une nouvelle génération de logements, adaptés aux exigences d'un urbanisme de qualité et aux normes environnementales et offrant un certain niveau de qualité et d'innovation architecturale intemporelle. * Promouvoir les espaces verts existants et multiplier les « coulées vertes » à travers le département. * Favoriser la réhabilitation des logements sociaux et des copropriétés dégradées * Rééquilibrer le Plan Départemental d'Aide au Logement des Plus Démunis (P.D.A.L.P.D), en augmentant le nombre de logements proposés dans le département et ainsi permettre la réalisation de nouvelles structures d'hébergement dans les communes qui n'en possèdent pas, afin de respecter la règle incluse dans la loi instituant le droit au logement opposable, qui prévoit que chaque collectivité dispose d'une place d'accueil pour 1 000 habitants. * En garantissant aux propriétaires le paiement des loyers pour les jeunes, par exemple, il faut inciter à remettre les logements inoccupés sur le marché locatif par la mise en œuvre d'une garantie/impayés. * Les élus socialistes jugent que le déficit actuel (70 000 demandes en attente) de logements sociaux dans le Département est tel que la vente de logements sociaux est inopportune si les sommes dégagées par la vente ne sont pas totalement réinvesties dans la création de nouveaux logements sociaux (une vente peut permettre à l'organisme Hlm concerné de construire environ deux nouveaux logements).
La majorité des altos séquanais demandent le logement dans la ville où ils habitent. Trop souvent l’office départemental reloge les bénéficiaires les plus fragiles ailleurs, dans des quartiers qui présentent déjà des difficultés. Ainsi, la politique du Conseil général vise plus à ghettoïser certains quartier de certaines villes en laissant entre elles les populations des communes qui refusent de respecter la loi SRU (au moins 20% de logement sociaux).
Le parti socialiste œuvrera à adapter le logement social à l’évolution de la situation personnelle et familiale du locataire. Quand la famille s’agrandi, le conseil général doit pouvoir offrir un logement plus adapté dans l’environnement proche de l’ancien. Suite à une mutation professionnelle, le conseil général doit pouvoir offrir un logement plus proche. L’offre locative doit être à la hauteur des attentes des alto séquanais avec un suivi personnalisé des besoins de chacun. Nous voulons un département social et moderne dans lequel les services collectifs travaillent pour l’épanouissement familial.
Il est temps que le département propose aux alto-séquanais une offre de logements abordables et conformes à leurs attentes.
Pour un département solidaire, votez pour les candidats socialistes. [ Lire l’article sur le site de campagne|http://www.debord2008.net/index.php?option=com_content&task=view&id=10&Itemid=3|fr]
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