Les droits de l’homme dans les Hauts-de-Seine
Présentation des actions de la fédération LDH 92 dans le numéro 31 de « Droits de l’Homme » de la section de Malakoff-Bagneux-Montrouge, Merci à eux!
Habiba Bigdade, récemment élue présidente de la Fédération de la Ligue des droits de l’Homme dans les Hauts-de-Seine présente les actions de l’association.
Droits de l’Homme : Pouvez-vous nous préciser le rôle de la Fédération que vous présidez ?
Habiba Bigdade : La fédération des Hauts-de-Seine de la Ligue des droits de l’Homme assure essentiellement la représentativité de notre association au plan départemental, notamment dans les rapports avec d’autres organisations comportant elles-mêmes un échelon départemental.
En outre, la fédération assure la coordination des 9 sections locales du département. La fédération contribue à la communication des actions des sections et travaille à fédérer des actions communes entre les sections.
D.H. : En tant que nouvelle présidente, quels projets souhaiteriez-vous développer ?
H.B. : J’ai deux objectifs : augmenter le nombre d’adhérents dans ce département, en aidant le developpement des sections et en en créant de nouvelles. Et je souhaiterais également féderer des actions communes entre les sections ou encore organiser des formations sur une thématique de leur choix.
En parallèle, je vais oeuvrer à ce que la Ligue des droits de l’Homme soit plus visible sur le département en développant la communication.
D.H. : Quels sont les principaux dossiers dans lesquels la fédération est investie au niveau du département ?
H.B. : La Ligue des droits de l’Homme combat l’injustice, l’illégalité, l’arbitraire, l’intolérance, toute forme de racisme et de discrimination. Elle lutte en faveur du respect des libertés individuelles en matière de traitement des données informatisées. Elle concourt au fonctionnement de la démocratie et agit en faveur de la laïcité. Nous intervenons à chaque fois que nous est signalée une atteinte aux principes énoncés ci-dessus, au détriment des individus, des collectivités et des citoyens.
Dans les Hauts-de-Seine, les principales interventions concernent la mobilisation pour les enfants et les travailleurs sans papiers, ou encore les conditions d’accueil des étrangers à la préfecture de Nanterre ou les sous préfecture. Très souvent au sein de collectifs avec RESF. La préoccupation devant la généralisation de la vidéo surveillance est très présente dans les Hauts-de-Seine. Dans ce domaine, nous participons au Ravif (Réseau anti-vidéosurveillance en Ile-de-France). Enfin, la fédération de la Ligue des droits de l’Homme des Hauts-de-Seine participe à un certain nombre de collectifs dont : l’Observatoire du centre de rétention administrative de Palaiseau, l’Observatoire de l’enfermement des étrangers, le comité de veille Dalo (droit au logement opposable), le collectif « sauvons la Résidence Universitaire d’Antony»…
Plus d’info : http://ldh92.voila.net/
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