Pour la libération inconditionnelle d’Aung San Suu Kyi
Appel signé par la communauté birmane de France, Info Birmanie, la FIDH, RSF, Amnesty International, l’Acat, Femmes solidaires, l’Alliance des femmes pour la démocratie
Semaine de la Birmanie (à Paris, du 27 au 30 mai 2009)
Le mois de mai est porteur de sens concernant la Birmanie, qu’il s’agisse de la tragédie qui se déroule en ce moment avec l’arrestation d’Aung San Suu Kyi, que du triste anniversaire du cyclone Nargis et de ses 140 000 victimes. C’est pour sensibiliser le public au contexte politique et social critique de ce pays que l’association Info Birmanie organise, à Paris, du 27 au 30 mai 2009, la « Semaine de la Birmanie ».
Ces associations appellent à la libération immédiate et inconditionnelle d’Aung San Suu Kyi ainsi que de tous les prisonniers politiques birmans.
Nous, associations de défense des libertés individuelles en Birmanie, appelons à la libération immédiate et inconditionnelle d’Aung San Suu Kyi, ainsi que de tous les prisonniers politiques birmans.
Mme Aung San Suu Kyi (prix Nobel de la paix 1991) a été victime d’une machination de la junte militaire birmane, il faut se mobiliser pour la défendre et exiger sa liberté !!!
Aung San Suu Kyi a été transférée jeudi 14 mai à la prison d’Insein à Rangoon où elle attend son procès qui aura lieu lundi 18 mai. Elle est accusée d’avoir acceptée un visiteur étranger chez elle alors qu’elle est assignée à résidence. Avant cette arrestation, la junte avait constamment refusé les appels à sa libération sans jamais donner de raison valable.
Car dans quelques jours, le 27 mai, l’assignation à résidence d’Aung San Suu Kyi devait expirer. La libération d’Aung San Suu Kyi est vitale pour la démocratie en Birmanie, elle est la clé pour les négociations entre la junte, les opposants démocrates et les minorités ethniques pour la réconciliation nationale en vue des élections de 2010.
Aung San Suu Kyi a passé plus de 13 ans et 200 jours en résidence surveillée. La dictature militaire entend maintenant ajouter 5 années supplémentaires de prison. Aung San Suu Kyi n’est pas la seule prisonnière politique, il y a plus de 2100 prisonniers politiques (étudiants de la génération 88, moines, personnes des minorités ethniques, civils, travailleurs sociaux et humanitaires durant le cyclone Nargis, et membres de la LND) qui ont subi le même sort, incarcérés sans procès et condamnés à de lourdes peines de prison. Les arrestations sans fondement de tous ces prisonniers politiques est la marque d’arbitraire du régime birman.
La pression internationale sur la junte doit être renforcée afin que cessent les incarcérations d’activistes. La communauté internationale doit réagir avec la plus grande fermeté pour obtenir la libération des prisonniers politiques et l’avènement de la démocratie en Birmanie.
– Pour télécharger le programme de la Semaine de la Birmanie, organisée par Info Birmanie à Paris du 27 au 30 mai.
– Pour en savoir plus sur le déroulement des événements pendant la Semaine, contactez Flore ou Isabelle au 01 46 33 41 12 ou par mail : info_birmanie@yahoo.fr.
– Pour consulter le site d’Info Birmanie
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